L'aquariophilie pour des aquariums modernes

Poisson-clown

locution masculine
Traduction en anglais : clownfish, anemonefish
Sommaire :

Définition

Un poisson-clown désigne un groupe de 30 poissons marins des récifs coralliens de la sous-famille Amphiprioninae dans la famille des Pomacentridés. Les poissons-clowns de mer sont tous de couleur orange, jaune ou brune, souvent avec de larges bandes blanches et toute espèce de poisson-clown vit obligatoirement en symbiose avec une grande anémone de mer.

Le poisson-clown le plus commun en aquarium récifal :
Le poisson-clown ocellé
En mer, le poisson-clown ocellé vit en symbiose avec une anémone de mer, dans une association de mutualisme au bénéfice des deux animaux aquatiques.

Explications

Le plus grand poisson-clown peut atteindre une longueur de 18 centimètres, tandis que la plus petite espèce peine à atteindre 7 centimètres.

La dernière espèce de poisson-clown décrite date de 2010 dans le genre Amphiprion. L'un des plus connus, grâce au dessin animé Le Monde de Nemo, est Amphiprion percula qui est considéré comme l'espèce représentative du vrai poisson-clown en historique aquariologique.

En taxonomie, si deux genres concernaient l'appellation "poisson-clown", avec le genre Amphiprion et le genre monospécifique Premnas, le genre Premnas a été abandonné au profit de Amphiprion en mai 2021.

Caractéristiques

Les poissons-clowns vivent en harem de mâles dominé par une unique femelle. Les poissons-clowns sont des animaux hermaphrodites protandres ! À l'éclosion, lors de l'émergence de l'oeuf, l'alevin connaît une phase méropélagique pendant laquelle la larve dérive en mer, en pleine mer, mais finit souvent par revenir quasiment là où le poisson est né après une période aussi longue que l'incubation (7 à 10 jours) : ce phénomène n'est pas encore totalement compris. Toutefois, d'autres fois, les larves se fixent au-delà d'une distance de 400 km de leur lieu de naissance, selon les courants et marées.

Les poissons d'anémone mesurent de 7 à 18 cm de long. La longueur du corps est de 1,7 à 2,5 fois la hauteur du corps. Leur dorsale (nageoire dorsale) est soutenue par 8–11 rayons durs et 14 à 20 rayons mous; la nageoire anale comprend deux disques et 12 à 15 rayons mous. Le nombre de rayons pectoraux est de 16 à 21, les écailles le long de la ligne latérale vont de 31 à 59, où les branchiostèges sont de 17 à 22.

Le genre Amphiprion se distingue du genre Premnas par la présence d'une scie operculaire bordant l'opercule des ouïes. Le Amphiprion est divisé en 5 sous-genres (tribus) : Actinicola, Amphiprion-complexe clarkii, Amphiprion-complexe ephippium, Paramphiprion, Phalerebus.

La durée de vie en milieu naturel est estimée à environ 6 ans pour la plupart des espèces, mais le record de longévité est détenu par "Le Muséum aquarium de Nancy", avec un poisson-clown perchot qui a atteint l'âge de 21 ans en aquarium. Une étude de 2011 aux États-Unis permet d'estimer que l'âge des femelles les plus vieilles avoisine potentiellement les 30 ans. En aquarium, l'espérance de vie est de plus de 10 ans pour les petites espèces, et plus de 15–18 ans pour les plus grandes.

Tous les poissons de la sous-famille Amphiprioninae ont une membrane muqueuse couvrant ses écailles. Le mucus contient habituellement de grandes quantités de lipides et de glycoprotéines, mais dans la tribu Amphiprionini, la couche de mucus est beaucoup plus épaisse et dense.

Écologie et habitat

Les poissons-clowns sont indigènes de chaque mer dans les eaux chaudes tropicales des océans Pacifique et Indien, y compris la Grande Barrière de corail et la Mer Rouge. Alors que la plupart des espèces ont des distributions restreintes, d'autres sont très répandues. Les poissons-clowns vivent au fond des mers peu profondes abritées dans des récifs peu profonds ou dans les lagons. Il n'y a pas de poisson-clown dans l'océan Atlantique.

Régime alimentaire (alimentation)

Les poissons-clowns sont omnivores et peuvent se nourrir de la nourriture non digérée de leurs anémones d'accueil, et la matière fécale (fèces) des poissons fournit des éléments nutritifs à l'anémone de mer. Le poisson-clown se nourrit principalement de petits invertébrés du zooplancton dans la colonne d'eau, tels que les copépodes et les larves de tuniciers, avec une petite partie de leur régime alimentaire à venir à partir d'algues, à l'exception de Amphiprion perideraion, qui se nourrit principalement d'algues. Parfois, les tentacules de leur anémone-hôte sont détachées et consommées en cas de sous-alimentation.

En aquarium, les poissons-clowns sont très faciles à nourrir : ils mangent de tout, sans faire le moindre chichi. Les clowns acceptent volontiers une grande variété d'aliments. En général, tout flocon ou granulé de qualité est très bien. Ils doivent surtout, et avant tout, bénéficier d'un régime alimentaire varié. Un mélange de certains aliments congelés (artémia, mysis, petit krill...) ou même de la nourriture vivante (artémia, daphnies d'eau douce) permet de garder vos clowns en bonne santé pendant des années. Pensez aussi aux aliments directement achetés chez le poissonnier : morceaux de chair de crevettes roses, de poissons marins, de bulots, etc. Il est préférable d'alimenter au moins 2 fois par jour, et 3 fois par jour au minimum si le but est d'obtenir une reproduction.

Évitez de ne nourrir qu'une seule fois par jour : comme tous les poissons, les poissons-clowns n'ont pas d'estomac pour le stockage de la nourriture, ne les nourrir qu'une unique fois consiste à affamer vos poissons une grande partie de la journée ! Cela pousse également au nanisme.

Symbiose avec une anémone de mer

Les poissons-clowns et les anémones de mer ont une relation symbiotique mutualiste, chacun fournissant un certain nombre d'avantages à l'autre. Les différentes espèces d'actinies accueillent généralement des poissons spécifiques, et en particulier les anémones de mer des genres Heteractis et Stichodactyla, et l'espèce Entacmaea quadricolor est un partenaire de clown fréquent. L'anémone de mer protège le poisson clown des prédateurs, et fournit de la nourriture à travers les restes laissés par les repas de l'anémone et les tentacules occasionnels morts de l'anémone. En retour, le poisson-clown défend l'anémone de ses prédateurs et des parasites. L'anémone reprend aussi les nutriments des excréments de poissons-clowns (et de ses autres occupants : autres petits poissons, crabes, crevettes...), et elle fonctionne comme un site de nidification sûr. L'azote excrété par les clowns augmente la quantité d'algues symbiotiques (zooxanthelles) incorporées dans le tissu de leurs hôtes, ce qui facilite la croissance et la régénération de l'anémone.

Il a été théorisé que le poisson-clown utilise sa couleur vive pour attirer les petits poissons dans l'anémone, et que l'activité du clown crée une plus grande circulation de l'eau autour de l'anémone de mer (favorisant certains échanges ioniques). Les études sur les clowns ont constaté que les poissons-clowns modifient la circulation de l'eau autour des tentacules des anémones de mer par certains comportements et des mouvements tels que le "calage" et la "commutation". L'aération des tentacules de l'anémone d'accueil permet des prestations au métabolisme des deux partenaires, principalement en augmentant la taille du corps de l'anémone et pour les deux, poisson-clown et anémone, la respiration (oxygénation).

Les poissons-clowns, les poissons-cardinaux, les Apogon, certaines demoiselles et quelques petites espèces de gobies sont parmi les quelques espèces de poissons qui peuvent éviter le poison puissant d'une anémone de mer. Il existe plusieurs théories sur la façon dont ils peuvent survivre au poison des cnidocystes d'une anémone :

  • La couche de mucus des poissons peut être basée sur des sucres plutôt que des protéines. Cela signifierait que les anémones ne parviennent pas à reconnaître le poisson comme source potentielle de nourriture et ne décochent pas leurs nématocystes avec leurs organites piquants et empoisonnés.
  • La coévolution de certaines espèces de poissons-clowns avec des espèces spécifiques d'anémones d'accueil peut avoir permis une acquisition d'immunité aux nématocystes et les toxines de leur anémone-hôte. L'expérimentation a montré que Amphiprion percula peut développer une résistance à la toxine de Heteractis magnifica, mais il n'est pas totalement protégé, car il a été démontré expérimentalement pouvant mourir quand sa peau, dépourvue de mucus, a été exposée à des nématocystes de son hôte.

Reproduction

Dans un groupe de poissons-clowns, il y a une stricte hiérarchie de dominance. Le plus grand et le plus agressif est la femelle (hiérarchie matriarcale) se trouve au sommet. Seulement deux clowns, un mâle et une femelle, dans un groupe se reproduiront par fécondation externe. Les poissons-clowns sont des hermaphrodites séquentiels, ce qui signifie qu'ils se développent tous en mâles d'abord, et quand ils grandissent, le mâle dominant devient femelle à la mort de la femelle ou lors de la colonisation d'une nouvelle anémone de mer.

Si le poisson-clown fémelle est retiré du groupe, comme la mort, l'un des plus grands (le plus dominant) des mâles deviendra une femelle en quelques jours seulement. Les mâles restants établissent une hiérarchie jusqu'aux alevins : la taille de chaque mâle dépend de son rang hiérarchique, le poisson plus grand que l'autre tentant d'empêcher l'autre de se nourrir ! Il s'agit donc d'une domination qui impose un nanisme spatial.

Les oeufs d'une reproduction d'Amphiprion sp. sont collés à une paroi d'aquarium, au plus près des tentacules d'une anémone de mer jaune :
Ponte de poissons-clowns
Les poissons-clowns pondent des oeufs sur une surface plane à proximité de leurs anémones-hôtes. L'anémone joue un rôle protecteur pour les oeufs et inocule déjà leur poison pour immuniser les larves dès leur naissance. 72 heures avant la naissance, la réserve vitelline et les yeux des futurs petits poissons-clowns peuvent être visibles.

Dans la nature, le frai des poissons-clowns intervient à l'époque de la pleine lune. Selon les espèces, les poissons-clowns peuvent pondre des centaines ou des milliers d'oeufs. Le parent mâle garde les oeufs jusqu'à ce qu'ils éclosent environ six à dix jours plus tard, généralement deux heures après la tombée du jour.

La plupart des poissons-clowns sont des hermaphrodites protandres, ce qui signifie qu'ils alternent entre les sexes masculin et féminin à un moment donné dans leur vie. Une colonie se compose généralement d'une femelle, d'un mâle reproducteur, de mâles secondaires et de quelques juvéniles. Bien que plusieurs mâles cohabitent dans le même environnement avec une seule femelle, il n'y a pas polygamie : le couple adulte se distingue franchement des autres poissons et le couple présente tous les signes d'un comportement de reproduction. Toutefois, si la plus grande femelle meurt, la hiérarchie sociale se déplace avec le mâle reproducteur changeant de sexe pour devenir la femelle reproductrice.

Le plus grand des mâles secondaires deviendra alors le nouveau mâle reproducteur après une période de croissance rapide. L'existence de la protandrie chez les poissons-clowns peut reposer sur le cas que les mâles non-reproducteurs modulent leur phénotype d'une manière qui provoque les reproducteurs à les tolérer. Cette stratégie empêche les conflits en réduisant la concurrence entre les mâles pour une femelle. Par exemple, en modifiant délibérément leur taux de croissance le mâle hiérarchiquement au-dessus joue un rôle d'inhibiteur de croissance !), les secondaires restent faible et soumis, les juvéniles dans une colonie ne présentent pas de menace pour l'adulte de sexe masculin, se protégeant ainsi d'être expulsés par le poisson dominant. Chaque mâle ne se préoccupe que du mâle juste en dessous au niveau hiérarchique : cette chaîne de domination est très efficace en termes de dépense énergétique.

Le cycle de reproduction des poissons clowns est souvent corrélé avec le cycle lunaire. Le pic du taux de ponte pour les clowns se situe approximativement aux premier et troisième trimestres de la lune. Le calendrier de cette reproduction signifie que les oeufs éclosent autour de la pleine lune ou la nouvelle lune. Une explication de cette horloge lunaire, c'est que les grandes marées produisent les plus hautes marées pendant les pleines lunes ou nouvelles lunes. L'éclosion nocturne pendant la marée haute peut réduire la prédation en permettant une plus grande capacité d'évasion. À savoir, les courants plus forts et de plus grands volumes d'eau à marée haute protègent les nouveau-nés en les balayant efficacement, pour leur propre sécurité. Avant la ponte, les poissons-clowns dégagent la zone de ponte de toute algue ou impureté.

En matière de soins parentaux, les poissons-clowns mâles sont les gardiens des oeufs, la femelle continue son rôle au sein de l'anémone : protection contre les intrus. Avant de procéder au frai, les parents créent une de taille ovale variant de diamètre pour le frai au pied sur un côté au plus proche de l'anémone. La fécondité, ou le taux de reproduction, des femelles varie généralement de 200 à 1 500 oeufs en fonction de la taille (et espèce) de la femelle. Contrairement à la plupart des espèces animales, la femelle ne prend que de temps en temps la responsabilité des oeufs (c'est en fait rarissime), les mâles seuls dépensent plus de temps et d'efforts, mais continuent de s'alimenter.

Les soins du clown mâle reproducteur pour leurs oeufs consistent à éventer les oeufs et les garder pour les 6 à 10 jours jusqu'à ce qu'ils éclosent. Des études ont montré que, en général, les oeufs se développent plus rapidement dans une zone où les mâles ont bien la place de déployer leurs nageoires pectorales pour jouer les éventails correctement et cela représente un mécanisme essentiel de développement des oeufs. Ceci suggère que les mâles ont la capacité de contrôler le succès de l'éclosion des oeufs en investissant différentes quantités de temps et d'énergie pour les oeufs, cela permet aussi de différer l'éclosion pour attendre le moment le plus propice. Par exemple, un mâle peut choisir de ventiler moins en période de pénurie ou de ventiler plus en période d'abondance.

Les femelles, en revanche, affichent généralement moins de préférence pour le comportement parental que les mâles, par exemple chez A. nigripes. Les mâles ont augmenté l'investissement parental vers les oeufs plus que chez les femelles par une double nécessité : la femelle plus grosse est meilleure protectrice de l'anémone et elle continue à jouer son rôle de dominante absolue au sein de la colonie, tout en protégeant le frai et en écartant le mâle secondaire directement situé en dessous hiérarchiquement du mâle reproducteur.

Classification

La liste des poissons-clowns par ordre alphabétique générique et spécifique. Liste des poissons-clowns classés par année de description :


  • 1758 : A. polymnus;
  • 1790 : A. biaculeatus, A. ephippium;
  • 1802 : A. percula;
  • 1830 : A. bicinctus, A. chrysogaster, A. chrysopterus, A. clarkii, A. ocellaris;
  • 1842 : A. rubrocinctus;
  • 1852 : A. melanopus;
  • 1853 : A. akallopisos, A. sebae;
  • 1855 : A. perideraion;
  • 1856 : A. frenatus;
  • 1 900 : A. latezonatus;
  • 1908 : A. nigripes;
  • 1929 : A. mccullochi;
  • 1953 : A. tricinctus;
  • 1972 : A. sandaracinos, A. akindynos, A. chagosensis, A. fuscocaudatus, A. latifasciatus;
  • 1970 : A. allardi;
  • 1973 : A. leucokranos;
  • 1981 : A. thiellei;
  • 1991 : A. omanensis;
  • 2008 : A. barberi;
  • 2010 : A. pacificus.

Les poissons-clowns selon leur sous-genre :


  • complexe Actinicola :
    • A. biaculeatus;
    • A. percula;
    • A. ocellaris;
  • complexe Amphiprion clarkii :
    • A. allardi;
    • A. akindynos;
    • A. chagosensis;
    • A. clarkii;
    • A. tricinctus;
    • A. latifasciatus;
    • A. chrysogaster;
    • A. omanensis;
    • A. chrysopterus;
    • A. bicinctus;
    • A. fuscocaudatus;
  • complexe Amphiprion ephippium :
    • A. barberi;
    • A. rubrocinctus;
    • A. ephippium;
    • A. mccullochi;
    • A. melanopus;
    • A. frenatus;
  • complexe Phalerebus :
    • A. sebae;
    • A. polymnus;
    • A. latezonatus;
  • complexe Paramphiprion :
    • A. perideraion;
    • A. nigripes;
    • A. pacificus;
    • A. sandaracinos;
    • A. thiellei;
    • A. akallopisos;
    • A. leucokranos;

En aquarium

Conserver un poisson-clown en aquarium marin demande un investissement non négligeable. La plus petite espèce disponible dans le commerce aquariophile, et la seule adaptée à un nano-aquarium, est A. percula. La deuxième espèce la plus commercialisée mondialement, A. ocellaris, demande un peu plus d'espace. La taille des poissons est, en effet, légèrement différente (9 cm contre 11 cm pour les femelles dominantes), mais c'est surtout leur comportement qui impose plus de volume de nage pour le poisson-clown ocellé. Si A. percula ne se départit jamais de son anémone-hôte plus loin que 10–12 cm d'un bout de tentacule, A. ocellaris n'hésite pas à s'éloigner de son anémone-hôte de plusieurs dizaines de cm. Un aquarium de 75–80 litres nets suffit pour un couple d'A. percula, mais comptez plutôt 100 litres nets (soit environ 120 litres bruts) pour un couple d'A. ocellaris. Par ce comportement spécifique du poisson-clown perchot, il n'est pas très actif dans un grand aquarium et son alimentation devra être ciblée.

Les paramètres de l'eau de mer pour un poisson-clown sont standard des aquariums marins : l'eau doit être maintenue à une température d'environ 24–25 °C, éventuellement un peu plus élevée lors de la reproduction. Le pH doit être de 8,0 à 8.4, le poids spécifique de l'eau de mer (salinités) entre 1022 à 1026 et surtout stable !. D'autres paramètres de l'eau doivent se situer dans les niveaux généralement acceptables d'un aquarium d'eau salée (nitrates < 5 mg/l et nitrites non mesurables par un test colorimétrique). Il devrait y avoir un mouvement d'eau utile à l'anémone de mer et un éclairage suffisant (donc puissant) pour la photosynthèse des zooxanthelles de l'anémone de mer.

Si le poisson-clown est compatible avec la plupart des invertébrés marins d'aquarium, il faudra tenir compte de leur mode de vie pour les autres poissons cohabitants dans le bac. Tout d'abord, il faut se priver de toute espèce (poisson ou invertébré) susceptible de succomber au moindre contact avec les tentacules d'une anémone si celle-ci est présente. Il faut aussi se remémorer qu'un poisson-clown est plutôt lent, surtout en comparaison d'un poisson chirurgien par exemple. Ils ne doivent pas non plus potentiellement servir de proies à d'autres poissons : dans cet esprit, il est important qu'ils ne soient pas placés avec de gros poissons carnivores et agressifs comme le poisson-lion et les mérous.

L'introduction des poissons-clowns, d'une même espèce, doit se faire au même moment, tous d'un coup si vous optez pour un groupe supérieur à la paire. La hiérarchie doit s'établir et l'agressivité entre les poissons diminuera en quelques semaines, lorsque l'un des poissons sera suffisamment mature pour se transformer en femelle, ce qui implique qu'un couple se formera automatiquement avec 2 poissons introduits simultanément. L'introduction ultérieure d'un autre poisson de la même espèce doit impérativement se faire avec un juvénile, le plus petit possible. Le plus grand clown va probablement être agressif avec le nouveau venu, mais tant qu'ils ne sont pas 2 femelles, les petits poissons vont généralement se soumettre à la femelle en restant mâle.

Prix

Le prix d'un poisson-clown en magasin aquariophile est variable selon, l'origine (sauvage ou élevage) et surtout l'espèce. L'espèce la plus courante, et la moins chère, est A. ocellaris en France (mais A. percula au niveau mondial) avec un prix moyen d'environ 18,50¤, avec une gamme de prix de 14,50¤ à 35,00¤ pour un poisson-clown ocellé ou perchot.

Le prix d'un poisson-clown d'élevage est de 5 à 10¤ plus élevé qu'un spécimen sauvage prélevé à l'état larvaire dans la nature. Toutefois, récemment des espèces beaucoup plus rares, comme A. mccullochi, sont disponibles à quelques spécimens par an, et le prix peut dépasser 300¤ ! Des variétés sélectionnées, ou des hybrides, offrant des aberrations chromatiques, leucistisme ou mélanisme partiel le plus souvent, coûtent bien plus cher : comptez environ 35–40¤ pour un véritable Black Ocellaris de Darwin par exemple.

Commerce en aquariophilie et hybridation

Les poissons-clowns constituent 43 % du commerce mondial de l'aquariophilie marine, et 25 % du commerce mondial des poissons-clowns provient de poissons élevés en captivité, alors que la majorité sont capturés dans la nature, ce qui représente une diminution des densités dans les zones exploitées. La vente par VPC des espèces les plus courantes est régulière.

Les aquariums publics et des programmes d'élevage en captivité sont essentiels pour maintenir leur commerce comme poisson d'ornement marin, et cela est récemment devenu économiquement faisable même si, malheureusement, encore en 2014, un poisson-clown capturé dans la nature coûte moins cher qu'un poisson-clown d'élevage. Il est l'un des rares animaux en aquariophilie marine dont le cycle de vie complet est intégralement réalisé en captivité. Les membres de certaines espèces de poissons-clowns, comme le poisson-clown épineux, deviennent agressifs en captivité; d'autres, comme le poisson-clown perchot (ou ocellé), peuvent être maintenus avec succès avec d'autres individus de la même espèce.

Les poissons-clowns s'hybrident facilement les uns avec les autres, entre espèces différentes et même en genres différents. Il existe également de nombreux spécimens présentant des aberrations chromatiques, des variétés largement exploités en élevage pour offrir une diversité comme celle de nombreuses espèces de poissons d'eau douce.

Un poisson-clown tout blanc, une sélection d'élevage :
Poisson-clown platine
Le poisson-clown platine "platinum" est une sélection de reproduction en élevage, ses géniteurs sont de l'espèce A. percula.

Des poissons-clowns en eau douce ?

Une expérience assez curieuse a eu lieu en 2009 avec la "Magical Water" au cours de l'exposition Aquarama à Singapour permettant aux poissons-clowns de cohabiter, en eau douce, avec du poisson rouge, du colisa et des vivipares comme du porte-épée.

Des poissons-clowns en aquarium d'eau douce avec des poissons-rouges :
Des poissons-clowns en eau douce
Le poisson-clown s'adapte à l'eau douce avec de la patience, mais n'y survit que quelques semaines : sa physiologie le destine à l'eau marine salée.

Attention de ne pas confondre l'expression "poisson-clown en eau douce" avec le poisson-clown d'eau douce, qui n'est autre qu'un poisson bien connu en aquariophilie : la loche Botia ou loche-clown Chromobotia macracanthus.

Espèces d'anémones de mer adaptées

Dans la nature, seules 10 espèces de grandes anémones de mer abritent et accueillent des poissons-clowns (avec précision des espèces occupantes habituellement dans les océans) :


  • Cryptodendrum adhaesivum Klunzinger, 1877. L'anémone adhésive est occupée par 1 espèce : A. clarkii.
  • Entacmaea quadricolor Rüppell & Leuckart, 1828. L'anémone-bulle est occupée par 15 espèces : A. akindynos, A. allardi, A. barberi, A. bicinctus, A. chrysopterus, A. clarkii, A. ephippium, A. frenatus, A. latezonatus, A. mccullochi, A. melanopus, A. omanensis, A. rubrocinctus, A. tricinctus, Premnas biaculeatus.
  • Heteractis aurora (Quoy & Gaimard, 1833). L'anémone de sable est occupée par 7 espèces : A. akindynos, A. allardi, A. bicinctus, A. chrysogaster, A. chrysopterus, A. clarkii, A. tricinctus.
  • Heteractis crispa (Hemprich & Ehrenberg in Ehrenberg, 1834). L'anémone-cuir est occupée par 15 espèces : A. akindynos, A. barberi, A. bicinctus, A. chrysopterus, A. clarkii, A. ephippium, A. latezonatus, A. leucokranos, A. melanopus, A. omanensis, A. perideraion, A. polymnus, A. sandaracinos, A. thiellei, A. tricinctus.
  • Heteractis magnifica (Quoy et Gaimard, 1833). L'anémone magnifique est occupée par 13 espèces : A. akallopisos, A. bicinctus, A. chagosensis, A. chrysogaster, A. chrysopterus, A. clarkii, A. leucokranos, A. melanopus, A. nigripes, A. ocellaris, A. pacificus, A. percula, A. perideraion.
  • Heteractis malu (Haddon & Shackleton, 1893). L'anémone délicate est occupée par 1 espèce : A. clarkii.
  • Macrodactyla doreensis (Quoy & Gaimard, 1833). L'anémone tire-bouchon est occupée par 4 espèces : A. chrysogaster, A. clarkii, A. perideraion, A. polymnus.
  • Stichodactyla gigantea (Forskål, 1775). L'anémone-carpette est occupée par 7 espèces : A. akindynos, A. bicinctus, A. clarkii, A. ocellaris, A. percula, A. perideraion, A. rubrocinctus.
  • Stichodactyla haddoni (Saville-Kent, 1893). L'anémone de Haddon est occupée par 6 espèces : A. akindynos, A. chrysogaster, A. chrysopterus, A. clarkii, A. polymnus, A. sebae.
  • Stichodactyla mertensii Brandt, 1835. L'anémone de Mertens est occupée par 13 espèces : A. akallopisos, A. akindynos, A. allardi, A. bicinctus, A. chrysogaster, A. chrysopterus, A. clarkii, A. fuscocaudatus, A. latifasciatus, A. leucokranos, A. ocellaris, A. sandaracinos, A. tricinctus.

À ces 10 espèces d'anémones-hôtes naturelles des 30 espèces de poissons-clowns, en aquarium récifal, quelques espèces d'anémones de mer sont facilement adoptées par les poissons-clowns hors Premnas biaculeatus qui n'accepte définitivement aucune substitution à l'anémone-bulle Entacmaea quadricolor :

  • Condylactis gigantea, une anémone de mer des Caraïbes;
  • Gyrostoma helianthus, une petite anémone jaune;
  • Stichodactyla tapetum, l'anémone-tapette;
  • Phymanthus crucifer, l'anémone de roche à chapelets.

Absence d'anémone de mer en aquarium

Attention : moralement, il est indispensable de proposer une anémone de mer à un couple de poissons-clowns ! Quand une anémone de mer n'est pas disponible dans un aquarium, le poisson-clown peut s'installer dans certaines variétés de coraux mous, ou de grands polypes de coraux durs LPS. Une fois qu'une anémone ou un corail a été adopté, le poisson-clown se défend. Comme il y a moins de pression pour chercher de la nourriture dans un aquarium, il est fréquent qu'ils restent dans l'environnement très proche de l'anémone (10–20 cm de distance) pendant toute leur vie.

Grand groupe de jeunes poissons-clowns ocellés en aquarium d'élevage :
Groupe de poissons-clowns ocellés juvéniles
Avec suffisamment de place dans un aquarium géant, des dizaines de poissons-clowns juvéniles peuvent cohabiter dans un ensemble de grandes anémones de mer.

Les poissons-clowns, cependant, ne sont pas obligatoirement liés à des hôtes, et peuvent survivre seuls en captivité. S'ils n'adoptent pas un corail de substitution, il est fréquent qu'ils se collent à une paroi de verre de l'aquarium, juste en dessous de la surface de l'eau.

Prédateurs en milieu océanique

Si les poissons-clowns semblent protégés grâce aux anémones de mer, ils ne le sont qu'au contact direct des tentacules, mais ils s'éloignent régulièrement, même à faible distance, de leur hôte. Et certaines espèces océaniques ne craignent finalement que très peu les défenses piquantes d'une anémone de mer. Ainsi, les poissons-clowns ont bel et bien des prédateurs.

Si le film "Nemo" a mis en scène un barracuda attaquant la femelle reproductrice du couple, c'est en raison d'une réalité : de nombreux grands poissons pélagiques attaquent les poissons-clowns, et la présence de l'anémone de mer ne change rien vis-à-vis de ces "monstres marins". Outre ces grands pélagiques, il existe aussi quelques espèces récifales prédatrices des poissons-clowns, et il faut citer le cas particulier du mérou Cephalopholis cyanostigma en océan Pacifique Ouest, dont l'alimentation comporte des A. percula ! Ce cas est flagrant, car les poissons-clowns composent une part non négligeable du régime alimentaire de ce mérou.

La prédation est un facteur environnemental diminuant la durée de vie potentielle des poissons-clowns : si en aquarium, des âges de 12–15 ans sont faciles à atteindre avec toutes les espèces, en milieu naturel, l'espérance de vie n'est estimée qu'à 6 ans en moyenne !

Langage sonore des poissons-clowns

Les poissons-clowns parlent ! Le silence sous l'eau n'est pas de mise avec les poissons-clowns qui émettent des claquements sonores comme l'a démontré le scientifique belge Eric Parmentier. Les poissons-clowns possèdent une particularité partagée par quelques espèces de poissons seulement : la capacité d'émettre des sons. Si cette capacité avait été rapportée dans la littérature scientifique depuis 1930, le système qui permettait d'engendrer ces sons avait fait l'objet de nombreuses hypothèses, jamais testées, donc jamais vérifiées. En 2010, une étude menée par une équipe de l'Université de liège avec des chercheurs belges et américains dévoile enfin une partie du mystère de la "voix" des poissons-clowns.

En effet, les poissons-clowns ont à la fois des dents buccales et des dents, pharyngiennes (dents pharyngiennes). Les mouvements à l'origine du son, d'une manière simplifiée, se déroulent lorsque le poisson "jette" sa tête en arrière. Ce mouvement entraîne d'abord une ouverture de la bouche puis un recul de la "langue" (osseuse chez les poissons). Cette dernière étant reliée par deux ligaments à la mâchoire inférieure, elle entraîne une fermeture très rapide (moins de 10 millisecondes) de la bouche et un claquement des mâchoires. Le choc des dents des mâchoires inférieures contre les mâchoires supérieures apparaît être à l'origine du son.

À l'oreille, les sons des poissons-clowns peuvent revêtir différentes formes caractérisées par des variations dans les fréquences, les longueurs d'émission ou encore le nombre de répétitions d'une même impulsion. Ces sons portent différents messages dont le premier réside en l'identification spécifique. Au sein d'une espèce, les spécimens savent aussi différencier les sexes et déterminer la taille du poisson émetteur. Les sons étudiés sont à considérer comme étant des avertissements pour l'intrus (conspécifique ou hétérospécifique). Si l'intrus ne dégage pas, il s'expose alors à des coups de museau ou des morsures dans les nageoires.

Lorsque le poisson défend son territoire, il pourra menacer l'intrus avec des coups sourds et isolés. Si cette première menace ne suffit pas, les sons seront alors émis en rafales cadencées de 4 à 10 coups. Véritables coups de semonce, la désobéissance aux ordres d'évacuation sera sanctionnée par des morsures des nageoires ou des coups de museau. En période amoureuse, d'autres sons seront produits lors de la préparation du lieu de ponte qui est généralement un morceau de corail ou de pierre nettoyé par le couple. Entre le mâle et la femelle, de brèves séquences de sons plus aigus, rappelant certains sons de canards, serviraient également à renforcer la cohésion du couple.

Les clowns font du son en reproduction (c'est du moins ce qui est écrit dans la littérature), mais la manipulation doit encore être réalisée en aquarium pour déterminer exactement le rôle de ces sons :

  • Chez certaines espèces, ils servent à attirer la femelle et à rejeter le rival. Une corrélation existe entre la taille du poisson et la fréquence d'émission : plus le poisson d'une espèce donnée est gros, plus la fréquence sera faible. Les femelles sont ainsi capables de juger de la taille du prétendant.
  • Chez d'autres espèces (certains Gadidae et Dascyllus), le son sert aussi à synchroniser le moment d'émission des gamètes... ce qui est utile pour limiter les pertes par dissolution dans l'océan.

Le Monde de Nemo

En 2003, le film d'animation Le Monde de Nemo prend un poisson-clown pour personnage principal. L'espèce décrite dans le film est A. ocellaris ou A. percula, les sources d'informations divergent ! Pour notre part, A. percula a notre préférence pour l'aspect historique et la mentalité américaine vis-à-vis de cette espèce, ce que vient confirmer la récente mise sous protection du poisson-clown perchot du Pacifique, répertorié en voie de disparition dans les eaux américaines.

Le synopsis du film d'animation met en scène Marin (voix française par Franck Dubosc) qui est un poisson-clown très papa-poule, lequel mène une existence paisible avec son fis unique, Nemo, le long de la grande barrière de corail australienne. Quand Nemo est capturé par un plongeur, son père s'engage dans un immense périple à travers tout l'océan... Avec l'aide de Dory, un poisson chirurgien très serviable, mais un rien amnésique, Marin va remuer ciel et mer pour retrouver la trace de son fils, croisant sur sa route des personnages aussi drôles que loufoques : requins membres du club des Mangeurs de Poissons Anonymes, tortues surfeuses ou encore dentiste amateur d'aquariums ! La route sera longue jusqu'au petit Nemo...

Nemo (un abrégé de "aNEMOne") est un tout jeune poisson curieux qui vit seul avec son père, Marin. Surprotégé, il a vécu toute sa vie dans un cocon, et ne rêve que d'aventure. Il déborde d'enthousiasme à l'idée d'aller à l'école et de découvrir enfin les merveilles de la Grande Barrière de corail. Son tempérament intrépide va lui servir quand il se fera capturer et emmener loin de chez lui. Il va beaucoup apprendre beaucoup de choses sur lui-même et sur son père. Il va se montrer capable de grandes choses... tout comme son papa. Dans la version française, c'est le jeune Kevin Sommier qui donne sa voix à cet intrépide poisson-clown.

Le film Le Monde de Dory sort en salles le 17 juin 2016, et fera suite, 13 ans après, à Le Monde de Nemo.

Statut de protection IUCN

Actuellement, seule une espèce de poisson-clown est mise sous protection globale de l'IUCN RedList, avec Amphiprion sandaracinos, mais certaines restrictions locales, en particulier pour la célèbre espèce Amphiprion percula (Nemo) pourraient intervenir dans les eaux américaines.

Le poisson-clown du Pacifique répertorié en voie de disparition ?

Le poisson-clown du Pacifique, Amphiprion percula, pourrait être placé sous protection ! En septembre 2014, le National Marine Fisheries Service et la NOAA ont annoncé que le poisson-clown "Percula", popularisé par le film "Le Monde de Nemo" pourrait être élevé au rang d'espèce en voie de disparition et justifier d'une protection en vertu de la Loi sur les espèces en danger aux États-Unis en raison des menaces de réchauffement climatique et l'acidification des océans.

L'annonce fait suite à une pétition scientifique en 2012 par le Centre pour la diversité (aux États-Unis) à la recherche d'une loi de protection sur huit espèces de poissons récifaux : le poisson-clown orange du Pacifique et sept espèces de demoiselles présentes dans les eaux américaines. La liste comprend un autre favori des aquariums marins, la demoiselle bleu vert Chromis viridis.

Le poisson-phare de "Le monde de Nemo" connaît une situation de plus en plus difficile tant que le réchauffement climatique et l'acidification des océans détruisent les récifs coralliens qui abritent les anémones marines, les grandes actinies, indispensables pour les poissons-clowns, a déclaré Shaye Wolf, directeur du Centre de la science du climat américain. La "Loi de Protection sur les espèces en voie de disparition et des mesures concrètes pour mettre des freins sur la pollution de gaz à effet de serre aidera à assurer que ces beaux poissons survivent dans la nature et pas seulement dans les films."

Le poisson-clown Percula, qui habite la région du Triangle de corail de l'Indo-Pacifique tropical, passe presque toute sa vie protégé à l'intérieur des anémones de mer sur les récifs coralliens. Le changement climatique et l'augmentation de l'acidité des océans, les deux résultant de la pollution de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, menacent l'anémone du poisson-clown et l'habitat du récif de corail. Les épisodes de blanchissement axés sur les eaux réchauffées réduisent la taille et le nombre d'anémones. L'océan se dégrade avec le réchauffement et détruit l'habitat des récifs coralliens en augmentant la fréquence et l'intensité des épisodes de blanchissement de masse, tandis que l'acidification des océans ralentit la croissance des coraux.

L'acidification des océans semble également endommager l'odorat et l'ouïe des poissons-clowns du Pacifique. Lorsqu'ils sont exposés à des niveaux de CO2 trop hauts, les jeunes poissons-clowns, devenus "sans maison" en défense à leurs prédateurs, sont incapables de trouver leurs abris dans les récifs coralliens.

Les espèces peuvent aussi faire face à des menaces de l'aquariophilie. Les États-Unis sont le plus grand importateur mondial de poissons marins d'ornement, et les poissons-clowns sont parmi les espèces les plus couramment commercialisées dans le monde entier.

Synonymes, antonymes

2 synonymes (sens proche) de "poisson-clown" :

  • Amphiprion
  • poisson anémone

0 antonyme (sens contraire).

Les mots ou les expressions apparentés à POISSON-CLOWN sont des termes qui sont directement liés les uns aux autres par leur signification, générale ou spécifique.

Le mot POISSON CLOWN est dans la page 6 des mots en P du lexique du dictionnaire.

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Signification "poisson clown" publiée le 20/07/2010 (mise à jour le 05/09/2023).